Le 29 mars 2025, la salle A.R.C.A.D.E. de Notre-Dame-de-Gravenchon a vibré au son de deux groupes survoltés : SUN et DOORSHAN. Pendant deux heures, chacun a offert une performance intense, plongeant le public dans une ambiance mêlant puissance et festivité.
SUN : Une alchimie parfaite entre brutalité et mélodie
SUN, le trio mené par Karoline Rose SUN, a ouvert le bal avec son mélange unique de brutal pop, fusion entre la rage du métal et l’efficacité accrocheuse de la pop. Pendant une heure, le groupe a enchaîné les morceaux de ses premiers EPs, mettant immédiatement le feu à la salle.
Après un changement de costume, Karoline Rose SUN est revenue vêtue d’une robe vert émeraude, évoquant les contes forestiers germaniques. Ce deuxième acte a été marqué par des morceaux inédits, annonçant la sortie imminente du premier album du groupe, Krystal Metal, prévu pour le 9 mai prochain. L’énergie dégagée par le trio et l’interprétation habitée de Karoline ont hypnotisé le public.



DOORSHAN : Une release party sous haute tension
En seconde partie de soirée, DOORSHAN a pris le relais pour célébrer la sortie de son nouvel album, Revert, sorti le 28 février dernier. Dès les premières notes, l’ambiance est montée d’un cran : une heure de show intense, où l’électro métal du groupe a résonné dans une salle en fusion.
La chanteuse Burnie, véritable boule d’énergie, a littéralement enchaîné les pogos avec le public, descendant à plusieurs reprises pour shamer avec les fans. Elle n’a pas hésité à inciter à la formation de circle pits, déclenchant une vague d’adrénaline collective. Malgré cette énergie brute, l’ambiance est restée bienveillante, avec un public aussi respectueux que déchaîné.
Le clou du spectacle ? Une licorne gonflable portée par la foule, sur laquelle Burnie a terminé le show en surfant, portée par les mains des spectateurs. Un final complètement délirant, à l’image de cette soirée qui restera gravée dans les mémoires.
En guise de cerise sur le gâteau, des invités surprises ont rejoint le groupe sur scène : un des guitaristes du groupe Orange Yahi, puis Mandris, le bassiste de Shaka Ponk, pour interpréter une seconde reprise, Killing in the name des enragées de Rage Against The Machine, ajoutant une touche explosive à cette soirée déjà exceptionnelle.




🔥 Verdict ? Une double affiche intense, des prestations millimétrées et une osmose parfaite entre les artistes et le public. Une chose est sûre : ceux qui étaient présents s’en souviendront longtemps. 🤘🔥