L’astrolabe

Le Petit-Quevilly

Jour 1

Un son de corne dissipe la brune matinale sur le Petit Quevilly appelant les guerriers Vikings à venir profiter des festivités.

Deux jours à faire la guerre au son de groupes qui n’auront aucune pitié pour les festivaliers.

Et la guerre commence de bonne heure

La scène découverte annonce du bon

Dystonia

12h00 / 12h25

Death and Roll old school

Peu de monde présent à cette heure pour assister au set du premier groupe Dystonia.

Du death à l’ancienne mélangé à une dose de rock n’Roll. Une seule guitare qui lui donne un goût de Stoner pas désagréable et qui passe bien.

Flying Fortress

12h40/13h05

Heavy Metal

La salle de l’astrolabe se remplit peu à peu et c’est la belle découverte du Hard N Rock 8 que j’ai plaisir à revoir aujourd’hui. Je devrais malheureusement me contenter de 25 minutes. Flying Fortress réussit à convaincre en peu de temps. Les titres s’enchaînent, peu de temps pour le blabla, mais Béa réussit à communiquer entre chaque morceau.

Le set se termine trop vite avec l’excellent Stuck qui fait l’unanimité dans le public avec sa p****n de ligne de basse.

Carbonic Fields

13h20/13h45

Death Mélodique

Dernier groupe de la scène découverte, Carbonic Fields prend place pour envoyer du lourd. Fort d’un très bon album « Ite Est », le groupe ne va pas faire dans la dentelle et compte bien mettre en valeur le peu de temps accordé.

D’entrée, ça pulse, et le public suit direct. Ce qui prouve que Carbonic aurait mérité mieux que la scène découverte.

En même temps, c’est aussi un show. Déguisements et maquillages, ce sont des personnages sur scène et ça envoie du lourd.

Carbonic Fields n’aura pas laissé indifférent et on les retrouvera avec plaisir au Tremplin organisé par l’apocalypse Festival le 25 novembre au Mc Daids.

Fin de la scène découverte

Burnt Umber

14h15/14h55

Heavy Prog

Il va être compliqué pour Burnt Umber de passer derrière Carbonic Fields vu le set que l’on vient d’entendre.

Dès le départ, on remarque plus la voix de la chanteuse qui se démarque. Puissante et juste. Les zicos font le job.

Pas trop emballé même si c’est vraiment bien fait.

La différence de style et de présence et trop criante avec Carbonic. A revoir dans d’autres conditions pour sans doute mieux apprécier.

Asylum Pyre

Heavy Métal Progressif

15h15/15h55

15h30 début du set.

Autre groupe avec une chanteuse. Le temps d’un titre pour parfaire les réglages de son et on peut pleinement profiter du potentiel du groupe.

Le set est excellent. Ça s’amuse sur scène, ça bouge. La voix de la chanteuse est vraiment terrible.

Le groupe existe depuis longtemps et c’est pourtant une première pour moi. Dommage de ne pas m’y être intéressé plus tôt. Le groupe produit un très bon Heavy Mélodique, très agréable.

Le public ne s’y trompe pas.

Ce sera un plaisir de les revoir.

G-Nomes

Métal Hardcore

16h20/17h00

Place au remplaçant de Dissident qui a dû annuler sa venue au festival.

Groupe bas normands de St-Lo que j’apprécie beaucoup, G-Nomes n’est pas venu pour faire simple figure de remplaçant et compte bien en mettre plein la tronche au public qui commence à arriver petit à petit.

G-Nomes en mode grosse baigne dans ta gueule. Ils sont venus pour tout arracher et ils tiennent toutes leurs promesses.

Le set est violent. Les titres s’enchaînent dans laisser de répit. Le feat de JP sur le dernier album promet du très lourd.

Hâte de découvrir le tout.

Encore une fois le pied de les voir sur scène

Enccooorrrreeeeee

Hooks and Bones

17h30/18h10

Hardcore

Dommage que le son soit un peu en dessous au départ car le groupe s’est mis en place très rapidement pour essayer de combler un peu le temps perdu au début du festival. Tout à leur honneur.

Mais pas besoin de chichi pour retourner un public déjà acquis.

Les titres sont courts, s’enchaînent mais c’est un set qui va être beaucoup trop court.

Ça groove, ça sent bon le punk hardcore.

A revoir vite et surtout plus longtemps.

Projet 86

Punk-rock

J’ai raté une bonne partie du set

Bien dommage ça vaut vraiment le coup, c’est très festif.

Projet 86 ou Projet 8.6, ça donne envie d’une bonne bière.

La Ragnar est toujours aussi bonne d’ailleurs. Parce que la 8.6 ça pique quand même 🤣🤣🤣

Et notre JP a vraiment assuré derrière les fûts.

J’ai du rater un groupe il faut bien manger et boire un verre avec les potes.

Nothing to lose

Hardcore Rouen

Qui a dit la bagarre ?

Ça s’excite dans la salle, ça commence à vraiment bouger. Pas longtemps, dommage le public est vraiment calme pour des groupes qui veulent la bagarre.

Cela n’empêche en rien NTL d’envoyer un set accrocheur tant violent que lourd.

Dommage par contre, le groupe se perd dans les parties rapides pour se reprendre dans les parties down tempo.

NTL divise les opinions, entre très fan et pas du tout.

J’ai raté un autre groupe. L’apéro (merci Ally), la culture générale (Julien… mais non quoi !!!) , youtube (j’attends que Gégé balance sa connerie 🤣🤣🤣) et d’autres choses encore, c’est sacré.

Beyond The Styx

22h10/23h00

C’est la soirée du Hardcore

J’avoue me perdre un peu dans tous les groupes et avec un changement de Line up, c’est encore pire.

Mais là, pas moyen de s’y perdre, c’est Beyond The Styx qui prend place sur scène pour une prestation énorme.

Leader charismatique et zicos qui envoient grave derrière. Ça bouge ça pulse.

Si certains envoient du lourd, distribuent les baignes ou demande la bagarre, Beyond The Styx c’est un véritable tsunami qui a déferlé sur le Drakkfest. Malgré un set trop court pour une tête d’affiche, impossible d’éviter la déferlante envoyée par les Tourangeaux.

Excellente prestation pour terminer cette première journée.

Les concerts commencent tôt et finissent tôt.

Même si cela reste un inconvénient, ce festival a gagné en qualité tant sonore que par le niveau de son affiche.

Le son était vraiment excellent.

Hâte à demain pour une partie qui me conviendra plus que ce jour.

jour 2

L’astrolabe

Le Petit-Quevilly

Le son de corne est remplacé par le réveil ce matin et les brumes matinales sont dans la tête vu la journée d’hier.

Mais c’est quand même reposé qu’on commence une deuxième journée de festival qui s’annonce elle aussi épique.

Mort-Back

12h00/12h25

Thrash Métal

La tâche est dure pour les Havrais d’ouvrir ce samedi.

Peu de monde est présent à cette heure mais les Thrasheurs envoient leur set.

Ça assure pour ce premier concert et tant pis pour ceux qui arrivent en retard.

Le géant Grizzly derrière sa batterie la fait passer pour un jouet alors que d’autres sont cachés derrière (spéciale dédicace à JP😂😂😂).

Le bon son donne une dimension supplémentaire au set des Havrais

A revoir très vite et surtout plus longtemps.

La prochaine pour le tremplin de l’apocalypse le 25 novembre au Mc Daids

Psych Out

12h40/13h05

Stoner

Premier groupe de ce style pour le festival cette année et une occasion d’entendre Béa, la chanteuse de Flying Fortress, évoluer dans un autre style.

Et si il y a un style pour lequel je suis difficile, c’est bien le Stoner.

Le set de Psych Out est vraiment très bon avec parfois une façon de composer qui les rapproche de vieux titres de Black Sabbath. Comme mélanger un Wild Wonderfull Purgatory de Karma To Burn et un The Eternal Idol de Black Sabbath. Si le chant est dans le même registre que Flying Fortress, il correspond très bien au son du groupe. Le mélange est très intéressant.

Belle découverte.

Vikings n’ Celts

13h20/14h00

Celtic métal

La dernière fois que j’ai vu les Vikings, c’était en 2007. Ils ont enfin décidé de sortir d’hibernation (pour pas dire les doigts du cul) pour venir sur la scène du Drakkfest.

Les déguisements sont de sortie pour cette première date en sept années pour le groupe.

Est-on prêt à subir la colère de Thor ?

Bah oui laaaaaaa !!!!!

Quel plaisir de les revoir sur scène après tant d’années. On peut dire que le set est bien rodé 😁😁😁😁

La salle se remplit petit à petit. La troupe de Vikings monte sur scène pour soutenir les zicos et amener un plus au show des Havrais.

Si le groupe reste sur d’anciennes compos remises au goût du jour, seuls les anciens auront remarqués la différence

Un Thomas énorme au chant soutenu par ses vikings et un belle prestation scénique a retourné le Drakkfest, du moins, les courageux ayant bravé la brume et le froid pour être présents.

Incompréhensible de les voir si peu.

Bougez vous le cul bordel.

Praetor

14h15/14h55

Thrash Métal

C’est au tour des Franco/Luxembourgeois d’envahir la scène. Et d’entrée ils annoncent la couleur. Du Speed Thrash Violent sans concession. P****n, du Bonheur.

J’en vais malheureusement pas être très objectif pour ce show

C’est un gros parpaing en pleine tronche. Ça bouge de partout, ça prend un pied pas possible sur scène et c’est communicatif.

C’est une déferlante de violence qu’on se prend en pleine gueule avec des titres comme Screens ou encore No Return.

40 minutes c’est beaucoup trop court 😁😁😁

Mortel

Hâte de les revoir et avec du Merch, ça serait mieux.

Iron Flesh

15h10/15h50

Death Métal Old school

Encore un groupe qui promet du lourd.

J’avais hâte d’écouter les Bordelais. J’avais trouvé qu’ils avaient des passages old school à la Edge Of Sanity.

Le début du set me confirme cette impression. L’empreinte de Dan Swano est bien présente dans Iron Flesh.

Si Servants Of Oblivion augmente le tempo, le Death Old School n’est pas vraiment fait pour bouger mais pour se faire scotcher sur place.

Excellent set des Bordelais pour amateurs du genre.

Fatal

16h15/17h05

Death Métal

Les ténèbres envahissent la scène du Drakkfest. Les pauvres âmes perdues devant la scène savent qu’elles ne s’en sortiront pas indemnes, mentalement emmenées dans un univers sombre et malsain.

Les comptines dignes de scénarios de films d’horreurs contribuent à tenir les malheureux en haleine, hypnotisés par un regard à glacer le sang.

Fatal déroule malgré un son de batterie légèrement en dessous niveau Toms et caisse claire.

Je ne vais pas être très objectif non plus avec les potos de Fatal. Pilier de la scène Havraise depuis 1998, c’est un immense plaisir de les revoir sur scène avec un nouveau line up et de nouveaux titres.

Killed in Captivity, Black Emperor Victory sont toujours aussi efficaces et le tout sera agrémenté d’une reprise de Megadeth. Anakhendavia (très réclamée et qu’ils n’avaient pas jouer à leur dernier concert) viendra conclure le set des furieux.

A revoir le 17 décembre à l’apocalypse festival.

Distillery

17h20/18h00

Alcoholic Hard Rock

Metalleuses, Métalleux,

C’est l’heure de la Distiiiiiiiilleryyyyyy

Juste avant la pause bière, ce n’est toujours pas un hasard.

Pas évident pour les deux guitaristes d’enchaîner deux sets de suite.

Mais la Distillery fait le job.

Et toujours la traditionnelle distribution de Jack au milieu du set qui ravit les soiffards présents devant la scène. Certains se faufilant même pour avoir un deuxième verre (T’as vu Dodos, j’ai pas dit que c’était toi).

Même si je n’ai pas vu tout le set, je sais bien que mes assoiffés de Jack ont, une nouvelle fois, assurés du début à la fin.

Et même après 20 ou 30 fois, je kiffe toujours autant.

18h00

Démonstration de guitare de la part de Gaël, le parrain du festival sur le thème du Black métal

Peu de monde devant la scène car c’est l’heure de la pause bière, pause clope et pause caca (Merci à celui qui à pourri les chiottes, la prochaine fois, je prendrai un masque à gaz)

18h30

C’est un court métrage qui nous est proposé, reconstitution d’une bataille viking avec la troupe présente en démonstration sur le fest et Frantz pas seulement en guest, mais dans un des rôles principaux. Une très bonne idée avant de reprendre pour la fin du fest

19h00

Retour aux choses sérieuses avec la dernière partie du Drakkfest.

Putrid Offal

Death Grind

Valenciennes

19h15 20h00

Les bouchers du nord débarquent sur la scène Normande prêt à ne laisser que dévastation derrière eux.

On a pu découvrir sur scène les titres de Sicknesses Obsessions et redécouvrir les anciens des années 90 sortis en 2015 sur Mature Necropsy.

Si peu de monde pour un groupe qui à pourtant joué au Hellfest et l’OEF, incompréhensible. Si le style ne fait pas l’unanimité, c’est quand même un monument qu’on a la chance de voir jouer au Drakkfest.

Death Decline

Death Thrash

Dijon

20h25/ 21h05

On ne va pas faire de vieux jeu de mot pourris avec la moutarde, mais Death Decline est venu pour piquer version extra-fort.

Le groupe assume complètement son Death mélangé à du Thrash sauce Machine Head. Et pour avoir souvent écouté The Silent Path avant de les interviewer au Hellfest, je sais déjà que ça va envoyer du très lourd.

Le son est excellent, on voit quand le groupe est accompagné d’un ingé son qui les connaît parfaitement et qui sait exactement de ce dont le groupe a besoin.

Début de la tuerie avec le titre phare de leur dernier album. Et que dire de l’enchaînement….. ça défonce.

Un vrai set de malades qui envoient des parpaings en pleine tronche. Vraiment très bon.

C’est leur première en Normandie mais j’espère pas la dernière.

40 minutes, sérieux, ça mérite beaucoup plus.

A revoir viiiiiiittteeeeee, sur scène, ça déchire.

Naraka

21h20 / 22h00

Raté -> Apéro

Mercyless

Death Métal

22h20 / 23h00

Dernier concert de cette deuxième édition.

Et la tête d’affiche est connue de tous.

Nouvelles têtes aussi dans le groupe avec des transfuges de Savage Annihilation à la batterie et à la guitare.

Mercyless, un des plus anciens groupes de Death de la scène hexagonale.

Et pourtant, je dois reconnaître que c’est aussi celui auquel je me suis le moins intéressé. Malgré ça, c’est quand même la troisième fois que je les vois sur scène.

Le show est nickel et le son est bon.

Peu de public ce soir pour assister à leur prestation mais absolument personne dehors à la clope.

Le set est violent et ça dézingue sur scène.

Rival of the Nazarene, Infamy, Christianist…. Les hymnes du groupe résonnent dans l’Astrolabe. Max et sa bande font le job.

Dommage que les 20 minutes de retard se paient à la fin. Heureusement, l’orga autorise un dernier titre et c’est une reprise de Evil Dead du groupe Death qui va venir clôturer cette deuxième édition du Drakkfest.

Bilan :

Une deuxième édition qui se clôture donc en beauté.

Le Bémol sera au niveau du public qui ne s’est pas déplacé comme l’année dernière malgré une excellente affiche et les améliorations apportées au festival.

La scène, le son, la Ragnar, les food trucks (même si le 2ème devrait penser qu’on ne mange pas par terre 😁), le parking juste à côté du festival, tout était prévu pour un super week end.

Les hôtels coûtent une blinde quand même et les Airbnb à côté sont vraiment chelou 😂 et pas question de dormir dans la caisse en plein mois de novembre. Même si certains l’ont fait avec 3 grammes.

Coup de gueule pour le chanteur d’un groupe qui n’a pas apprécié le peu de public et le manque de réactivité des présents en s’en prenant à eux. S’en prendre à ceux qui sont présents, venus pour assister à ton show c’est du n’importe quoi et ne fera que te desservir.

A méditer…..

BOSCO.